Jean-Yves Machond (Benoît Poelvoorde), peintre conceptuel dont la carrière s'arrête brusquement après une série de déboires, décide de quitter Bruxelles et son métier d'enseignant pour s'installer à Étretat (en Normandie, France), incarnation ultime de l'impressionnisme. Ici, il cherche l'inspiration pour son œuvre majeure qui, une fois présentée au monde, lui apportera une renommée et une reconnaissance ultimes. Le problème, c'est qu'il n'a aucune idée de ce qu'il veut peindre... Là, entre Bagnoule, peintre figuratif et bon vivant, un personnage naïf et chaleureux qui le sort de sa léthargie par sa bonhomie, et le " charmante » Cécile de Mauprès (Camille Cottin), galeriste et manipulatrice qui brise sa concentration, sa rencontre avec les locaux sera cruciale pour la réalisation de son projet. La réalité peut être une salope.
Le réalisateur Stefan Liberski est né à Bruxelles en 1951. Diplômé en histoire de l'art à l'Université libre de Bruxelles, il vit en Italie de 1979 à 1983. Il a notamment travaillé sur le tournage de « La Città delle Donne » de Federico Fellini. En 1985, il revient à Bruxelles, où il travaille d'abord comme rédacteur publicitaire, puis comme producteur, réalisateur et acteur pour la télévision et le cinéma. En plus de son travail de cinéaste, il travaille depuis lors également comme auteur. Les lecteurs et cinéphiles attentifs se souviennent avec émotion de son adaptation cinématographique du livre d'Amélie Nothomb sous le titre Tokyo Fiancée.
Vous pouvez voir ce film lors de la Semaine du film français à
Berlin - 23.11 à 20:00 Uhr auFilmtheater Am Friedrichshain,
Hamburg - 25.11 à 17:00 au Metropolis
Cologne - 26.11 à 20:15 au Kölner Filmhaus.